Le Ciel

Mardi 28 juillet 2020

Qu’est-ce que le Ciel ?

La vie éternelle est exquise, tellement riche en tout ce que l’homme peut désirer, tellement désirable aussi mais il est impossible à l’homme d’imaginer un seul instant l’état de gloire de cette vie, sa douceur et son hospitalité. Il y a tant à y faire mais sans obligation, sans rudesse, sans atermoiement, avec envie, avec bonté, enthousiasme, et surtout pour rendre gloire à Dieu qui est tout pour tous et tout pour chacun.

Cette totalité qu’est Dieu est une grâce et une force pour chaque être parvenu à l’état de divine félicité, il puise en Lui et L’adore, il L’aime et désire, comme Lui, tout donner de ce qu’il est.

C’est un amour pur et réciproque, tellement personnel et sublimant que les saints s’entraident et se dévouent avec ardeur, avec ferveur, de manière constante et permanente. Il n’y a pas un seul moment d’attente au Ciel, pas un seul moment d’ennui, pas un seul moment d’incertitude. Tout est toujours exaltant, démonstratif, fervent et recueilli. Oui, le recueillement est permanent, l’enthousiasme accompagne chaque action, chaque mouvement, et tous les saints se dévouent, s’entraident, s’apprécient et se réjouissent de chaque instant que Dieu leur donne en Son éternité.

Quand vous êtes sur la terre en la compagnie d’un être très cher et que votre union est réciproque, Dieu vous donne ce moment comme un très pâle prélude de votre bonheur au Ciel. Votre bonheur terrestre de ce beau moment est une faible représentation du bonheur ressenti au Ciel. Rien ne peut avoisiner ce bonheur céleste qui est positif, attrayant, réjouissant, entreprenant et qui se reproduit de façon permanente.

On ne se lasse pas d’être heureux et ainsi en est-il dans le Ciel. Le saint y est tellement heureux que son bonheur est partagé par tous ceux qu’il côtoie et l’harmonie de cette société est une grande joie pour tous. Dieu y est heureux aussi comme Dieu le Fils l’était déjà en la compagnie de Sa Très Sainte Mère et de saint Joseph, mais les contraintes et les peines de la vie terrestre comme l’effort dans le travail, les contretemps ou les sacrifices à faire n’existent pas dans le Ciel.

Le saint qui est actif ne souffre plus, le Ciel est exempt de toutes les âpretés de la vie terrestre. Le saint qui est actif est au-dessus des misères de la terre, et s’il vient en aide à un homme sur terre qui éprouve de la difficulté, il interviendra tout en étant à l’abri de la souffrance communicative de l’homme dans l’épreuve. Comme Dieu qui ne souffre d’aucun mal, le saint non plus n’est pas touché par le mal de la terre, il intervient mais demeure dans la sphère divine de l’éternité qui ne connaît aucun mal.

Je vous désire tous dans Mon éternité bienheureuse où tout le mal de la terre est absent, où le démon est inconnu, où le bonheur seul est intense, glorieux et souverain.