Jeudi 3 septembre 2020

L’âme et l’ange gardien

Le cerveau est le siège de la conscience mais il n’en est cependant pas le maître. C’est la conscience qui est maîtresse du corps. La conscience est l’âme qui réfléchit et ressent ce que l’ange gardien lui transmet.

L’ange gardien est un pur esprit et sa présence influe sur la conscience qui se donne ou non à ses propositions. C’est pourquoi il faut beaucoup prier l’ange gardien car il peut être ressenti, plus ou moins, par la conscience selon son degré de sainteté et selon son désir d’être proche de Dieu et des saints.

La présence de l’ange est visible à l’âme après son départ du corps défunt, et il demeure son conseiller tant qu’elle demeure dans l’amitié de Dieu. Au paradis, l’ange reste le conseiller et l’intermédiaire entre l’âme et Dieu, et c’est au Ciel que la fusion de l’ange et de la créature humaine est la plus parfaite.

Ainsi Jésus-Christ est Dieu et homme ressuscité, ainsi le saint au ciel est l’ange et l’homme ressuscité. La symbiose entre l’ange et l’homme est totale de même que Jésus-Christ est parfaitement Dieu et parfaitement homme en Son âme et en Sa chair. L’ange gardien est l’esprit qui donne à l’âme et à la chair sa dimension spirituelle tandis que l’âme donne au corps ressuscité sa sainteté et sa mobilité. Comme le corps de Jésus-Christ, le corps ressuscité est parfaitement adapté à la légèreté, à la fluidité, à la disparité. Il obéit en tout à l’âme qui obéit à l’esprit qui est issu de la vertu divine dont il est la personnalité.