Mardi 3 novembre 2020
L’accueil dans le Ciel
Je suis le Très Haut, le Tout Puissant, Celui qui aime, qui aime tant qu’Il se donne et se sacrifie. L’Amour de Dieu est un Amour divin, ce qui signifie qu’en plus d’être celui de Dieu, il est infini et toujours agissant. Un Amour infini est inimaginable pour une créature humaine. Cela signifie une incomparable profondeur, une incomparable richesse, un incomparable dévouement. Quand Dieu aime, Il se donne et pas seulement en affection mais en totalité : la totalité de Sa Personne jusqu’à n’être plus rien qu’un défunt qui n’a rien gardé pour Lui.
Dans le tombeau, Notre Seigneur Jésus-Christ n’avait rien conservé pour Lui-même, Il S’était annihilé et Sa dépouille était souillée. Il ressuscita parce que Sa Personne était divine et qu’Il ne devait pas demeurer dans Son sépulcre. Il ressuscita parce que Dieu est la Vie, Celui qui donne la vie, Celui qui la transfigure, Celui qui la divinise. Les saints qui L’ont suivi dans l’humilité, le dévouement et l’obéissance, Le suivront dans Sa Résurrection. Dieu régénère, Dieu rachète, Dieu développe. Les saints ont connu la Passion de Jésus-Christ à qui ils se rendaient semblables et, comme Lui, Dieu les ressuscitera, les régénérera et leur donnera Sa Vie divine, Sa Vie éternelle.
Quand un saint meurt, les hommes le reconnaissent comme tel : il est un exemple, ceux qui l’admirent le prient et il intercède pour eux. Le saint qui quitte la terre est heureux d’entrer dans la céleste patrie, il est heureux de quitter la terre parce qu’il avait mis toute son espérance en Dieu. L’heure, pour lui, est arrivée d’atteindre le but de sa vie et c’est une joie extraordinaire pour toute la cour céleste d’accueillir cette nouvelle arrivée.
Les saints, les élus sont en joie et la Très Sainte Mère de Dieu accueille le nouvel arrivant. Comme lui, elle avait été fêtée lors de son entrée triomphale dans le Ciel, et l’assemblée des saints l’avait honorée. Elle prit sa place de Mère de Dieu dans la divine Demeure et tous la vénérèrent et l’honorèrent comme Mère de Jésus-Christ et leur propre Mère depuis ce moment si fervent où le Fils partant donna Sa Mère à Ses frères demeurant.
La Mère de Dieu fut charmée par l’accueil extraordinaire qui lui fut donné par le Père, le Fils et le Saint Esprit. Les saints et les élus en furent extraordinairement touchés. Dieu honorait Sa Mère Immaculée, Sa Fille bien-aimée et Son Epouse virginale, et ce triple statut lui était dû. La Reine du Ciel reçut alors l’hommage de tous les anges, qui plièrent le genou devant leur Reine; et la Vierge Marie se prit à sourire gracieusement lorsque l’archange Gabriel vient se prosterner devant la Mère de son Seigneur. Elle se souvenait de son salut, entrant dans l’humble maison de Nazareth, et elle lui dit: « Gabriel, merci ! » L’archange lui sourit mais ne dit rien.
Dieu qui assistait à cette fête céleste dit alors : « Marie, vous êtes la Reine du Ciel et de la terre. Que tous les êtres créés se prosternent devant vous comme devant leur Souveraine et que ce titre soit le vôtre pour l’éternité. » Il enveloppa alors la Reine de tous d’un halo de lumière et partout où elle passe, depuis ce moment solennel, elle est précédée, accompagnée et suivie d’une lumière exceptionnelle qui n’appartient qu’à elle.
Les anges et les saints sont pareillement vêtus de lumière mais aucun ne surpasse par leur éclat celui très supérieur de la Reine du Ciel et de la terre.