La Sainte Eglise

Jeudi 21 janvier 2021

La Sainte Eucharistie (I)

Oui, lire les paroles de Dieu, d’un Maître, le meilleur de tous les Maîtres, est une consolation, un soulagement et une protection. Mes Paroles sont pour tous mais seuls ceux qui Me liront avec foi seront réconfortés.

Il en est de même de la Sainte Eucharistie : seuls ceux qui Me consomment avec foi et vénération Me reçoivent dignement. Les autres, qui Me reçoivent avec légèreté ou dissipation, avec désinvolture ou sans foi réelle et profonde, ceux-là Me reçoivent comme il est dit dans la séquence de la fête du Très Saint Corps de Jésus-Christ : « Il se donne aux justes, Il se donne aux pécheurs, mais pour un sort bien différent : aux uns c’est la vie qu’Il apporte, aux autres c’est la mort. Oui, la mort aux pécheurs, la vie aux justes ! Voyez à quelles issues opposées peut aboutir la même communion ! »

Il est très grave de communier avec indifférence, ou avec habitude ou simplement parce que tout le monde autour de soi communie. Des communions au Très Saint Corps de Jésus-Christ sont une participation si haute, si grandiose au Sacrifice du Christ Jésus, que l’indifférence, l’habitude ou le conformisme sont de grands et graves péchés. Ils ne le savent pas ceux qui communient ainsi ; leur démarche vers le trône divin est nonchalant et leur communion, souvent debout et dans la main, est d’une irrévérence qui fait frémir les anges dans les cieux.

Communier au Très Saint Corps de Jésus-Christ est une grâce insigne et les fidèles qui communient sans une très grande déférence, prennent un trésor comme ils prendraient un morceau de pain. Oui, l’apparence de pain ne fait pas le pain, l’apparence du vin est autre chose que du vin. Cet insigne miracle ne les effleure pas, ils savent tout en ne s’en émerveillant pas, ils communient tout en commettant un grand péché de manque de discernement.

Le corps de Jésus-Christ a l’apparence du pain sans l’être, le sang de Jésus-Christ a l’apparence du vin sans l’être. Or qu’est-ce qui importe : la réalité ou l’apparence ? La réalité, bien sûr ! Alors, chers fidèles qui venez communier à Mon corps et qui prenez ce qui a l’apparence du pain, soyez certains qu’il s’agit de votre Seigneur et Maître qui se donne à vous, immolé par le Sacrifice de la Croix sur laquelle le corps du Christ pend, mort en Son corps mais hautement vivant en Son âme et en Sa divinité. Vous le recevez comme un corps immolé qui a conservé tous ses éléments de vie sainte et d’esprit divin. C’est ainsi qu’Il se donne à vous pour votre sanctification, or il en est tant qui Le reçoivent pour leur châtiment futur !

Mes enfants, Je Me donne à vous pour unir votre vie à la Mienne, mais si vous Me recevez avec désinvolture ou avec un manque de respect évident, vous ne Me recevrez pas pour votre sanctification. C’est la prière de la séquence du jour de la Fête-Dieu qui vous le dit or toute prière avalisée par l’Eglise fait partie de son enseignement.

Soyez de bons fidèles, respectueux et dévots, admiratifs et profondément respectueux de la Sainte Eucharistie, le sacrement de paix, de pardon et de guérison que vous offre Jésus-Christ en personne.

Sans Eucharistie, vous ne pourrez pas prétendre à entrer dans la Vie éternelle, dans la Demeure de Dieu : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange Ma chair et boit Mon sang a la vie éternelle et Je le ressusciterai au dernier jour (Jn 6, 53-54) ». Mais il faut recevoir cette chair et ce sang avec dévotion, humilité et grande ferveur.

L’Eglise catholique et romaine ayant décidé d’une manière générale de ne distribuer la sainte communion qu’avec le saint Corps du Christ, cette méthode est licite et correspond au désir de Jésus-Christ, qui a dit à Pierre : « Ce que vous lierez sur la terre sera lié dans les Cieux et ce que vous délierez sur la terre sera délié dans les Cieux (Mt 16, 19) ».

Que la sainte communion soit reçue à genoux est une manière plus respectueuse de la recevoir et s’il est possible de la recevoir sur la langue au lieu de la recevoir dans la main, c’est cette manière qui plaît le plus à Dieu par respect pour ce Corps si saint et parce que les mains des fidèles n’ont pas reçu l’onction sacrée.

Je vous confie à Ma très Sainte Mère Marie qui eut toujours pour Moi toute la déférence due par une créature à son Seigneur Dieu et parce qu’elle fut aussi une Mère attentionnée et prudente.