L’humanité

Dimanche 20 juin 2021

Les Droits de l’homme

Que Mon Amour soit avec les Miens, Je suis leur Maître et leur Dieu. Quand un homme est ignorant de son Dieu, Il le méprise et Il en parle avec légèreté. Lorsqu’un homme est ignorant de son Dieu, Il peut être respectueux envers ce qu’il ne connaît pas, mais il sera souvent plutôt négatif. Pourquoi plutôt négatif et non plutôt positif ? Les hommes non instruits de Dieu se croient connaisseurs de leur propre vie et généralement ce qu’ils ne connaissent pas ne les intéresse pas non plus. La société moderne a éradiqué la présence de Dieu parmi les hommes mais comme il reste dans cette société de nombreuses traces de la civilisation chrétienne, ils les tiennent pour archaïques et désuètes.

Notre-Dame de Paris a brûlé et la société désire la reconstruire. Est-ce par respect pour Dieu et Sa très sainte Mère ? Pour certains, oui, pour d’autres, non. Pour ces derniers, Notre-Dame est un chef-d’œuvre d’architecture, c’est un monument de Paris, c’est un emblème historique ; et même si la religion catholique a encore une place dans la société, c’est plus pour la société humaine que pour Dieu que ces derniers tiennent à sa restauration.

Il est temps que la vraie religion catholique reprenne ses droits dans les monuments religieux de France et d’ailleurs, et que la religion des Droits de l’homme citée souvent par le pape Jean-Paul II, cède la place à la religion des droits de Dieu.

Le pape Jean-Paul II parlait si souvent des Droits de l’homme et il prêchait ces Droits de l’homme lors de ses nombreux voyages à travers le monde. Il venait d’un pays, la Pologne, où le communisme étendait encore sa pression et les Droits de l’homme étaient comme une justification de liberté dans les pays de l’Est de l’Europe où, justement, toute liberté était sous tutelle. Les Droits de l’homme étaient un discours entendu dans ces pays sans liberté car la liberté est un don de Dieu à l’homme et même à toute créature vivante.

En prêchant les Droits de l’homme, le pape appelait les pays communistes à la liberté, mais dans les autres pays du monde, ces droits résonnaient pour ce qu’ils sont réellement : l’indépendance de l’homme à l’égard de Dieu ; si l’homme a des droits, Dieu devrait en tenir compte et l’homme devrait pouvoir les imposer. Or ce message n’est pas le message de Jésus-Christ, qui est venu sur la terre pour faire connaître Dieu aux hommes et les appeler à la sainteté. Il a prêché la charité, l’honneur à rendre à Dieu avant tout autre, Il a dit : soyez parfaits comme votre Père des Cieux est parfait (Mt 5, 48), et Il S’est offert Lui-même sur la Croix pour ouvrir le Ciel aux hommes qui n’en avaient pas l’accès.

La liberté est un don de Dieu, tout ce que l’homme est et possède, il le tient de Dieu. Dieu ne lui doit rien mais Il lui a tout donné. L’homme n’a aucun droit sur Dieu et les Droits de l’homme sont des lois faites par l’homme pour lui-même, ils ne viennent pas de Dieu qui lui a donné les Dix Commandements.

Dieu ordonne et l’homme qui tend à la sainteté se conforme à Sa Loi. Les Droits de l’homme ne sont pas une loi divine, c’est une règle humaine à laquelle Dieu n’est pas tenu. Il n’a aucun devoir envers l’homme sinon qu’Il l’a créé par Amour et pour qu’il participe à Son éternité bienheureuse. Son Amour est gratuit, Il a créé le monde pour créer la vie et pour que les hommes soient heureux avec Lui éternellement. L’homme n’a aucun ‘droit’ à l’égard de Dieu, sinon celui de reconnaître cet Amour et de le Lui donner en retour.

Après avoir été l’apôtre des Droits de l’homme et de ses libertés, ce même pape a excommunié les évêques qui ont voulu maintenir la liberté de la sainte messe catholique romaine et latine, celle qui avait été concédée par le pape saint Pie V pour tous les temps et à perpétuité (Bulle ‘Quo Primum Tempore’, 1570). A-t-il eu raison ou a-t-il eu tort de les excommunier ? L’histoire de la sainte Eglise jugera et l’a déjà fait, en quelque sorte, puisque le pape suivant, Benoît XVI, a levé cette excommunication sans exiger de contrepartie.

Ainsi donc, même au sein de la sainte Eglise catholique, il peut y avoir des erreurs commises, mais elles seront toujours réparées. C’est la marque de la sainteté de l’Eglise qui, comme son Maître et Epoux, le Seigneur Jésus-Christ, répare les fautes humaines et les absout. Mais la sainte Eglise, bien que sainte, est composée d’hommes faillibles qui, tous, doivent tendre à la sainteté.

Le jour est attendu où la sainte Messe sera de nouveau entendue dans toutes les églises et la joie des fidèles sera grande de se retrouver unis dans la foi et la charité.

Qu’Il règne le Christ-Roi, qu’Il règne et qu’Il soit vénéré et adoré en tout temps et en tout lieu.