Notre Seigneur Jésus-Christ

Dimanche 5 avril 2020

Entrée messianique à Jérusalem

Que Dieu vous bénisse et soyons heureux ensemble en ce jour où J’ai été acclamé. Oui, Mon peuple M’a acclamé et J’en ai été heureux. J’étais acclamé à bon droit comme Dieu, Fils de Dieu et Roi. Je n’ai pas usurpé ces acclamations, Je les ai acceptées simplement et elles M’étaient dues. Je suis Dieu, le Très Haut, et J’étais acclamé comme tel. Ils avaient la liberté de M’acclamer, c’était même leur devoir, c’est pour cela que Je l’ai accepté. Mon humilité en tant qu’être humain, soumis à Dieu, n’en a pas été affecté, J’acceptais ce qui M’était dû, tout simplement.

Je dis encore une vérité : si ces hommes avaient pu aller plus loin dans leur désir de Me voir régner sur eux, Je ne Me serais pas esquivé. Il aurait fallu qu’ils renversent le pouvoir et l’autorité des chefs des prêtres et de tous ceux qui désiraient Mon effacement de cette terre. Ils ne le pouvaient pas, les événements l’ont bien prouvé. Le démon est très fort dans sa lutte contre l’emprise du bien, ce bien qui ne parvient le plus souvent pas à prendre, sur terre, l’avantage. Le mal est tordu, le bien est limpide. C’est pour cela que le mal rabaisse le bien, il ment et il invente tandis que le bien qui est vérité ne recherche pas les subterfuges. Il se tait et le mal semble être le plus fort. Il l’est dans la sphère du temporel parce que Satan en use et en abuse, tandis que Dieu se tait.

Je Me suis souvent fait rabrouer par les soi-disant intellectuels du monde juif, ignares et orgueilleux, et Mes réponses toujours claires et pleines de vérités les exaspéraient. Ils refusaient Mes réponses même quand souvent ils se taisaient, pris de court, et leur heure n’était pas encore venue. J’ai toujours enseigné, J’ai expliqué et puis est arrivé le moment où il ne servait plus à rien d’essayer de leur faire entendre raison. Quand ils ont demandé si J’étais le Fils de Dieu, lors de mon interrogatoire le jeudi et vendredi, Je leur ai répondu en vérité et ils en ont fait Mon chef d’accusation. Je leur aurais menti en répondant que J’étais seulement fils d’homme, qu’ils M’auraient accusé de mensonge pendant Mon ministère. Quoi que Je dise, J’aurais été le menteur, le blasphémateur, l’imposteur. Mon heure était venue, Je désirais ardemment accomplir la tâche de rédemption pour laquelle J’avais pris Mon corps dans le sein de Ma Très Ste Mère, et Je ne M’en serais écarté sous aucun prétexte.

La souffrance qui en a été le prix a permis à un nombre incalculable d’êtres humains de passer de vie à trépas dans la douceur ou dans un moindre mal, et plus l’âme M’est acquise, plus Je lui donne le trépas qui lui convient. S’il paraît dur, il reçoit par la prière les grâces nécessaires pour le supporter et, par là, gagner la rédemption de nombreuses âmes. S’il paraît doux et enviable, c’est Ma grâce et Je la répartis à bon escient.