Notre Seigneur Jésus-Christ

Lundi 3 août 2020

Je suis la Voie, la Vérité et la Vie

Je suis le Très Haut, Je viens M’abaisser en prenant un corps sur la terre et Je souffre un martyr très cruel et très rebutant pour sortir Mes frères de la fange et leur permettre de se hisser vers la sainteté et vers Moi.

Ce sacrifice si pénible et si terrible fut décrété par Dieu dès la première faute afin d’extirper la gent humaine de la condamnation éternelle. Ce  sacrifice fut rebutant, démesuré si l’on peut dire, car la souffrance divine suite à une faute humaine l’était certainement. La faute humaine était limitée en ce sens que l’homme ne peut faire plus qu’il n’est lui-même, comme il ne peut donner plus que ce qu’il n’a. Mais la faute humaine était aussi et surtout infinie, comme l’explique la doctrine catholique, non pas à cause de l’homme mais à cause de l’infinité de Dieu, à qui cette faute s’adressait.

A cause de l’infinité de Dieu, l’homme avait commis une faute infinie parce que la désobéissance Lui était adressée et que tout ce qui concerne Dieu est infini, comme Il l’est Lui-même.

Jésus-Christ prit sur Lui non seulement la faute première mais chaque faute, grande ou moins grande, de chaque être humain. Ces fautes innombrables dépassaient de loin la plus haute montagne de la terre et même de l’univers.

La malice des hommes est incalculable et chacune de ces fautes blesse Dieu dans Son Infinité. Chaque faute est une blessure profonde infligée à Dieu mais, comme dans Son état de Pur Esprit Il ne peut souffrir, c’est l’humanité de Jésus-Christ qui a tout souffert, tout accepté, tout subi. Jésus-Christ a été le bouc émissaire en Son Humanité des péchés de tous les hommes et chaque homme, s’il n’est pas un saint, a contribué aux souffrances immenses de Dieu fait homme.

Il faut lire les récentes analyses médicales de la souffrance de Jésus-Christ pendant Sa Passion ; tout homme hormis le Fils de l’homme aurait succombé à tant de cruauté ; il aurait perdu connaissance bien avant la mort en pleine vitalité comme le grand cri poussé avant d’expirer en témoigne. Jésus-Christ est mort non pas de Ses blessures et de la perte de tout Son Sang, mais parce qu’Il l’avait décidé. Toutes les prophéties à Son sujet étaient réalisées, la Justice de Son Père des Cieux était satisfaite et Il avait achevé Son rôle de Jésus, ce qui veut dire « Yahvé sauve », Yehoshua en hébreu.

La terre et le ciel étaient rétablis dans l’amitié de Dieu, les hommes par les sacrements de la sainte Eglise catholique pouvaient marcher sur la voie de la sainteté et être accueillis dans l’Union éternelle avec Dieu dans le Ciel. Qui eut cru que les hommes, encore, seraient nombreux à refuser ce salut qui leur était offert sans aucun mérite de leur part ! Il suffit de s’intéresser à l’histoire de la sainte Eglise catholique pour constater les nombreuses dérives des hommes, leur obstination, leurs dérèglements, leurs révoltes.

Ils se mesurent avec arrogance et indignité à l’enseignement de la sainte Eglise catholique, ils la contredisent et ils s’érigent en maîtres autoritaires et incontestables. C’est ainsi qu’avec le temps, les fidèles autrefois unis se sont séparés en de multiples sensibilités, en de multiples sectes et hérésies. La sainte Eglise catholique, elle-même, en sa hiérarchie, tangue sur son roc parce que Satan s’attaque à elle de bien des façons. Il a introduit en son sein des hommes pervers et retors qui ont accaparé les sièges et qui, sous couvert de la dignité de leur charge, trompent les agneaux et mènent les fidèles sur d’autres chemins.

Je veux vous avertir, Mes très chers enfants, de cette tromperie et vous dissuader de leur accorder une confiance abusive. Oui, Mes très chers enfants, vous avez confiance mais vous suivez des mercenaires qui ne vous aiment ni ne recherchent votre salut. Vous êtes nombreux à leur avoir donné votre confiance et vous vous laissez abuser par la facilité. Vous ne vous appliquez pas suffisamment à comparer leur enseignement avec la doctrine immuable de Jésus-Christ. N’ai-Je donc pas dit : « Le ciel et la terre passeront mais Mes paroles ne passeront point » (Mc 13, 31).

Si donc des paroles d’autrefois vous semblent plus dures mais qu’aujourd’hui leur sens est allégé, méfiez-vous ! Mes paroles ne souffrent d’aucun amoindrissement, elles ‘sont’ ! Si vous ne les comprenez plus, recherchez leur sens dans des livres d’autrefois et revenez à ce qui s’appelle l’esprit de foi. L’esprit de foi consiste à penser selon la parole de Dieu, selon Sa pensée, selon Son enseignement. Les papes ont donné un enseignement immuable pendant de longs et nombreux siècles et leurs paroles ne variaient pas.

L’homme était-il différent hier et aujourd’hui ? Non, il a toujours été pécheur et il a toujours eu besoin de l’enseignement de la sainte Eglise. Pourquoi changerait-il en mieux s’il reçoit un enseignement édulcoré ? Attention, Mes enfants, un enseignement qui change n’est pas la parole immuable du Verbe de Dieu. Les lois liberticides ne sont pas des lois divines et les hommes de la sainte Eglise catholique doivent les dénoncer, les blâmer et s’ériger en faux devant de telles abominations. Relisez l’encyclique Humanae Vitae[1] et vous constaterez la différence entre votre mode de vie actuel et la loi immuable de la sainte Eglise catholique. Relisez les nombreuses encycliques de la première moitié du XXe siècle et vous serez réjouis de l’enseignement immuable de la Sainte Eglise catholique. La belle encyclique qui consacre Ma Royauté sociale et Ma Primauté[2] sur toutes les autorités de la terre. Qu’en est-il aujourd’hui ? Suis-Je encore et toujours le Roi de vos âmes, de vos actions, de vos pensées ? Le Roi des rois et le Prince inaliénable de toute autorité ? Qui suis-Je ?

Je vous veux avec Moi, Mes très chers enfants, c’est-à-dire soudés à Mon enseignement, à Ma doctrine, il vous faut faire des sacrifices pour marcher à Ma suite, contrairement à toutes les facilités accordées par le monde et son esprit.

Je vous aime, Mes enfants, marchez à Ma suite, le chemin est étroit, oui, mais son issue est rayonnante, c’est le Ciel. Si vous marchez selon le monde, qui pour beaucoup ne Me connaissent pas, vous n’aboutirez pas sur la bonne voie, celle qui mène au Ciel. Je vous y attends, elle est votre voie, elle ne vous trompera pas, elle est parfois raide mais elle est sûre. Venez et ne vous lassez pas en chemin.

Je suis la Voie, la Vérité, la Vie. Je vous bénis.


[1] Encyclique du pape Paul VI, publiée le 25 juillet 1968

[2] Encyclique Quas Primas du pape Pie XI, publiée 11 décembre 1925