Dimanche 16 août 2020
Que votre vie soit le prélude à la vie éternelle
Je suis le Tout Puissant, le Très Haut, le Roi de l’univers et de toute chose. Mon Règne est réel, il ne trompe pas, il est et quand des sujets le dédaignent ou le rejettent, ils en subissent les conséquences. Le Règne de Dieu dans le monde temporel est à accepter gracieusement bien qu’il ne soit pas une alternative. Il est l’unique choix à faire car si une créature opte pour autre chose, ce sera toujours pour le Prince de ce monde, l’éternel menteur et l’homicide assuré. Le seul choix à faire n’est pas optionnel, mais il dépend de la liberté de la créature à s’y rallier. La créature est entièrement libre de s’y ranger, elle est entièrement libre de le rejeter, et ils sont nombreux, les hommes, à faire le choix désastreux de l’enfer.
Les hommes qui choisissent le chemin épouvantable de l’enfer, en général n’y croient pas vraiment, ils ne cherchent d’ailleurs pas à savoir ; le quotidien qui remplit leurs aises et leurs propres déroutes, remplit aussi leur horizon et ils ne cherchent pas plus loin. Et lorsque vient le moment de quitter la terre, c’est la peur au ventre qu’ils la quittent, ne réalisant qu’à peine le gâchis de leur existence et la pourriture dans laquelle ils seront avalés.
Cette pourriture est le résultat de leur nonchalance ou de leur absence de vertus, car ils n’ont vécu que pour le moment présent. Ils n’ont pas recherché le plaisir de Dieu, l’amélioration de leurs talents, la dépendance de la créature à l’égard de son Créateur. Ils ont été insoumis avec plus ou moins de négligence, plus ou moins de torpeur, plus ou moins d’ignorance volontaire. Ne désirant rien savoir au sujet de leur propre existence, ils ont profité avec luxure et inconvenance de ce qui leur a été accessible, et n’ayant rien construit et rien vraiment recherché, le fruit mûr non ramassé par les anges reste au sol et se gâte. Il est d’ailleurs déjà gâté avant de tomber de l’arbre, c’est-à-dire de la vie, et son aspect n’attire que la vermine, c’est-à-dire le diable.
Ainsi en est-il de beaucoup de Mes créatures, celles qui ne Me recherchent ni ne Me combattent, les indifférentes, les négligentes, les paresseuses, les ignorantes. Elles aussi se préparent une vie éternelle de cauchemar, parce qu’elles ne se seront pas préoccupées de leur avenir. Elles sont très nombreuses ces âmes désolées, tièdes et molles, qui peuplent la terre et qui n’auront pas mis à profit le temps qui leur aura été alloué pour acquérir la vertu et le bonheur éternel.
Je parle à Mes enfants qui liront ces lignes et qui jugeront qu’ils en font peut-être partie. Mes enfants, réveillez-vous, relisez votre catéchisme, celui qu’avaient vos parents ou grands-parents, et qui contenait un enseignement concis et clair. Relisez-les ces livres d’enseignement destinés aux enfants et à ceux qui allaient faire leur première communion. Ces livres anciens, qui datent de plus de cinquante ans, contiennent encore de la bonne doctrine ; cet enseignement est celui qu’apprenaient vos grands-parents et avant eux les ancêtres de votre famille. Relisez ces livres et revoyez l’enseignement de la foi, de l’espérance et de la charité.
Ces vertus, appelées théologales, parce qu’elles ont Dieu pour objet, sont celles dont découlent toutes les autres vertus. La charité est celle qui ne cessera jamais, pas même au Ciel, c’est celle qu’il faut exercer tous les jours. Elle contient en elle toutes les autres vertus ; ainsi donc, soyez charitables et vous obtiendrez le Ciel en récompense. Si vous ne l’exercez pas ou n’en tenez aucun compte, l’enfer sera votre destinée.
Qu’est-ce que la charité ? La réponse du catéchisme pour enfants est : c’est aimer Dieu par-dessus tout et le prochain comme soi-même pour l’amour de Lui. Aimer son prochain, c’est pratiquer la justice, la bonté, la délicatesse, la générosité, l’esprit d’équipe, la prévenance et l’oubli de soi. Si on fait tout cela, Dieu vous aimera et vous prendra en Son Amour à la fin de votre vie terrestre. Si, au contraire, on pense plus à ses propres aises qu’à autrui, à ses propres intérêts qu’à ceux de ses proches, si on est égoïste et peu prévenant, non, Dieu ne sera pas aimé comme Il demande d’aimer Ses créatures à cause de Lui, et le chemin de l’éternité n’ira pas dans Sa direction.
Il suffit de peu de choses pour manquer un but, or le Ciel est la fin de toute créature. Il faut donc marquer le but, le grand But, qui est la destinée heureuse pour tout homme charitable et généreux. Les autres, ceux qui auront vécu en oubliant de penser à leur prochain et à Dieu par la pratique de la charité, sont en grand danger de partir dans la direction de l’enfer.
Qu’est-ce que l’enfer ? C’est la tristesse, la puanteur, la détestation d’autrui, la détestation aussi de soi-même, l’horreur d’un environnement détestable, la crainte permanente de chaque instant de l’éternité, l’absence d’amour, l’absence d’amitié, la terreur de nouvelles tortures, le feu qui ne s’éteint pas, la flamme toujours brûlante mais qui ne consume pas, les pleurs, les cris, les hurlements, la désespérance, l’extrême violence de la souffrance et la haine perpétuelle.
Mes enfants, ce n’est pas cela que Je veux pour vous, Je vous demande, Je vous conseille d’aller régulièrement et aussi souvent que vous le pouvez à l’église et de Me prier pour vous sortir de vos mauvaises habitudes, de votre égoïsme, de votre repli sur vous-mêmes, de l’oubli de votre destinée et de vos errements.
La terre a été créée pour être le marchepied de la félicité éternelle et Je vous ai créés pour cette félicité. Je vous attends, Mes enfants, venez à l’église, venez vous confier à Moi, venez vous jeter dans Mes bras, dans ceux de Ma très sainte Mère Marie. Priez, priez tous les jours et reprenez le chemin sur lequel Je vous veux, dans la sobriété, la régularité, la volonté et la détermination.
Que Dieu vous bénisse. Je vous bénis, Moi, Jésus-Christ, le Verbe de Dieu, Dieu Lui-même, et Je vous aiderai à changer votre vie et vos aspirations. Venez !