L’humanité

Lundi 30 novembre 2020

La vie chrétienne

Je suis votre Dieu, votre Maître, le Seigneur Tout Puissant qui n’a d’ennemis que le démon. Celui-là, dit Dieu, avait été créé par amour et il a été haineux. Je l’ai créé pour qu’il participe à Mon Œuvre de création et il Me l’a volée. Et pourtant, en Me le volant, il n’a rien eu de plus qu’il n’avait déjà ; et même, au contraire, il a eu tellement moins, jusqu’à s’être perdu lui-même.

En Me volant Mon bien, il s’est avili et il est tombé hors du Ciel où il avait sa raison d’être. Hors du Ciel, il n’était plus rien, plus d’amour, plus de considération, plus de confiance, plus de collaboration avec quiconque. Dieu ne lui était plus rien, Il s’était retiré de lui et la qualité qui lui valait sa place et sa fonction, il ne l’a pas conservée. Il  a perdu sa majesté, il a perdu sa grandeur, il a perdu sa magnificence, il a seulement conservé son existence éternelle et sa nature angélique. Il a tous les travers des vertus qu’il avait comme personnalité, d’ange généreux il est devenu démon accapareur, d’ange bon il est devenu démon méchant.

Il n’est plus dans le Ciel qui était son lieu de vie, au service et à la gloire du Très Haut, il est dans les enfers, d’où il s’échappe sur la terre parce que l’enfer est détestable, il est inhabitable, destructeur et répulsif. Mais, comme il est semblable au lieu qu’il exècre, il cherche à nuire à la terre et aux hommes  qui y naissent.

Pourquoi Dieu a-t-Il permis aux démons de s’échapper de leur lieu de mort attitré et de pervertir les hommes sur la terre ? Parce que Dieu a donné la liberté aux anges, Il a donné la liberté aux hommes de faire le bien ou de ne pas le faire, il a même donné aux animaux une certaine liberté qu’ils exercent et qui les rend attachants quand ils s’y adonnent pour le bien. Un ours qui aime son petit est attachant, l’amour maternel des animaux est attachant, le mâle qui veille sur son troupeau est attachant, et tout ce qui apparaît comme généreux et désintéressé chez l’animal est attachant.

Le démon est jaloux de l’homme parce qu’il y reconnaît le désintérêt qui vient de l’amour divin, lequel a mis la bonté en toute vie, de même qu’il l’avait lui-même reçue au moment de sa création. Le démon hait l’homme, créature mais aussi frère de Jésus-Christ, et cette affiliation divine lui est insupportable. Il déteste Dieu, il déteste Sa créature, il déteste la création et tout ce qui vient de Lui ; or tout vient de Dieu sauf l’enfer. Il déteste l’enfer aussi et il n’est bien nulle part.

Il a horreur de ce qu’il est devenu, il a horreur de tout mais il existera éternellement et cela aussi il l’a en horreur. S’il pouvait se supprimer lui-même, il n’hésiterait pas une seconde mais cela il ne le peut. Alors, puisqu’il ne peut pas se suicider, il le fait faire à beaucoup d’êtres humains. Ceux qui ne croient pas en Dieu pensent qu’ils trouveront la paix dans le néant de la mort mais les voilà tout surpris de se réveiller dans un monde tellement plus grand que celui qu’ils ont quitté ; et ils reviendraient aussitôt sur terre s’ils le pouvaient. Ils se convertiraient aussi et apprendraient à connaître leur Créateur car leur sort dans le monde invisible est tout le contraire du néant dans lequel ils espéraient se fondre.

Non, non, ce n’est pas le néant, c’est la continuation d’une existence qui ne cessera jamais et ils envieront pour toujours ceux qui, sur la terre, auront préparé leur vie éternelle.

La vie éternelle est l’aboutissement de la vie chrétienne, au cours de laquelle il faut apprendre à devenir saint afin d’acquérir, par grâce et bonté divine, le Ciel et le bonheur éternel. Si vous vivez pour la terre et non pour le Ciel, vous la quitterez un jour mais vous manquerez l’aboutissement qui est le Ciel.

Le catéchisme vous apprend que « la doctrine chrétienne est la plus nécessaire de toutes les connaissances, parce qu’elle nous apprend ce que nous devons savoir et ce que nous devons faire pour être sauvés » (p. 13, Catéchisme UTDB, 1954)

La doctrine chrétienne est la plus nécessaire de toutes les doctrines, combien de fois ne faudrait-il pas que les prêtres en chaire le répètent et le répètent encore. Les hommes se croient instruits quand ils connaissent des sciences de tous ordres, mais beaucoup ignorent leur catéchisme, la plus importante de toutes les sciences. Ils vivront quelques années sur terre, quelques dizaines d’années, mais combien de millénaires ne vivront-ils pas après ? Quelques dizaines de milliards d’années, et ce nombre n’est rien à côté de la réalité divine qui est éternelle.

Mes enfants, revenez à l’église, revenez à l’enseignement de vos jeunes années ou à celles que vous auriez dû recevoir : le catéchisme des petits enfants qui suffit déjà pour comprendre la base de la conduite à mener sur terre : il ne faut pas se fâcher, il ne faut pas voler – même pas un bonbon – il ne faut pas être envieux, jaloux, il ne faut pas se servir en premier ; et après ces négations, il faut prier, aimer Dieu et son prochain à cause de Lui, parce qu’il est Sa créature comme vous l’êtes vous-mêmes, il faut être poli et respectueux envers vos parents, vos supérieurs, la police et les tenants de l’autorité civile, il faut rendre service à ses frères et à ses sœurs, et quand vient le moment de fonder une famille, il faut être respectueux de son conjoint, de ses enfants, et veiller à leur donner une éducation chrétienne.

Voilà en quelques lignes le résumé de la vie chrétienne. Si vous suivez cet enseignement, vous aurez la vie éternelle.  Le démon sera furieux de ne pas avoir pu mettre le grappin sur vous mais vous, vous serez heureux pour l’éternité qui est sans début et sans fin.