L’humanité

Jeudi 26 novembre 2020

L’abandon à la divine Providence

Quand vous allez dormir, vous vous abandonnez au sommeil et vous avez confiance en la paix qui vous entoure, sinon vous ne vous endormiriez pas. Je suis la Paix par excellence et Je laisse Ma Paix envahir les âmes de ceux qui Me servent. Oui, Mes serviteurs, les prêtres, les bons, ont cette paix et la rayonnent autour d’eux. Certains la rayonnent plus que d’autres et la paix que Je donne est pleine et douce. Elle harmonise les sentiments, elle calme l’inquiétude et elle fait reposer en Dieu tous les soucis. Dieu est le grand Conseiller et quand Il s’occupe d’une difficulté, elle se résout toujours quoique pas toujours dans le sens qu’avait attendu le fidèle.

Dieu mène le monde par Sa Providence et celle-ci est toujours présente. La divine Providence est la main de Dieu qui agit dans les peines, les difficultés, les joies et les imprévus. Dieu sait tout, Il permet tout ce qui arrive et lorsqu’un accident grave survient, Il n’est jamais, Lui, pris au dépourvu. Il permet les accidents, Il les empêche aussi selon Sa Puissance et Sa Volonté, et Il laisse faire ce qu’Il a prévu de laisser faire. Les peines et les joies sont le lot de tout être vivant, les peines bien comprises et bien acceptées sont des occasions de sanctification, les joies sont de petites lucarnes sur le bonheur du Paradis.

Quand un accident grave se produit, il ne se produit pas sans l’assentiment divin. C’est pourquoi, l’être touché par ce mal devrait s’en remettre totalement à la volonté de son Père céleste qui a jugé meilleur de laisser le mal être fait plutôt que de l’empêcher de nuire. Les voies de Dieu sont insondables, Ses desseins impénétrables (Rom 11, 33). Laissez à Dieu ce qui est à Dieu, Ses plans sont construits selon Son Intelligence et Sa Bonté régit toutes choses. L’homme croyant peut Lui donner toute Sa confiance, il ne lui est demandé que de vivre à l’image de Jésus-Christ et de la Très Sainte Vierge Marie.

Voici vos deux modèles, des personnes qui ont vécu à leur époque sur terre. Ils ont eu des besoins semblables aux vôtres pour vivre décemment et ils ont été des Saints, si un tel grade peut leur être alloué faute de mieux. Ils ont été parfaits en tout, en chaque instant de leur existence. Ils ont connu la difficulté du quotidien, l’insuffisance dans leurs moyens de subsistance, l’incompréhension de leur voisinage car ils semblaient heureux tout en manquant de beaucoup d’éléments nécessaires au confort, ou à un intérieur recherché, et ils étaient souvent auprès des uns ou des autres pour leur apporter aide et réconfort. Ils menaient une vie régulière et charitable, ils ne paressaient pas ni ne s’excitaient pour des futilités. Leur sainteté était simple, sans fard et ils étaient aimés pour leur disponibilité et leur prévenance.

La divine Providence s’occupe du nécessaire et tant qu’il est assuré, les saints ne se soucient pas de ce qui leur manque. Souvent même, s’ils possédaient du superflu, celui-ci était rapidement dispersé.

Que Dieu soit remercié pour Sa Providence qui s’occupe de tout et qui prévoit tout afin que le fidèle puisse s’atteler à chercher d’abord le Royaume de Dieu et Sa justice (Mt 6, 25-34).