Lundi 28 décembre 2020

Dignité et responsabilité d’un enfant de Dieu

Mes enfants sont ceux d’un Roi, d’un Dieu, et ils devraient se comporter comme tels. Les fils de rois sont dignes par leur habillement, par leur politesse, par leur prévenance et par leur courtoisie. Ils se tiennent correctement, se parlent correctement, se détendent correctement. Ils sont des exemples et ils se savent observés. Ils ne veulent pas nuire à la dignité dont ils sont revêtus, ils respectent les membres de leur famille et s’ils ont avec l’un ou l’autre quelque différend, ils le règlent sans éclat.

C’est ainsi que doivent se comporter les enfants de Dieu : ils sont ou devraient être une référence pour les personnes qu’ils rencontrent, ils se tiennent bien, ils se parlent sans mauvais mot, ils s’habillent comme des enfants de Dieu, avec modestie, décence et propreté. Les pantalons déchirés comme c’est la mode aujourd’hui, ne sont ni propres ni agréables à voir. Cela donne l’aspect d’un dévoyé qui ne respecte pas ou ne veut pas respecter la décence. La propreté des vêtements et la propreté du corps qui est le vêtement de l’âme, est le signe de la décence et celui qui ne s’en soucie pas est comme celui qui n’est pas un enfant de Dieu ou du Roi des rois.

La propreté du corps sans la propreté de l’âme est comme un vêtement propre sur un corps qui ne l’est pas. La malpropreté du corps jaillira à l’extérieur des vêtements et les proches de cette personne souillée se détourneront d’elle rapidement. Il en va de même pour un corps soigné tandis que l’âme ne l’est pas. Cette personne ne sera ni agréable à long terme, ni exemplaire, ni attachante dans des rapports suivis. Ses proches se détourneront d’elle parce qu’elle ne sera pas fiable ou pas responsable. Cette personne ne sera pas un exemple de filiation divine et si les hommes s’en aperçoivent, il est certain que Dieu, qui voit toutes choses, le saura aussi.

La filiation divine est un honneur, une marque d’estime de Dieu Lui-même, qui l’octroie à chacun de Ses enfants, à charge pour eux de s’en révéler dignes, reconnaissants et participants. Cet honneur est souvent déconsidéré par une conduite peccamineuse dont les conséquences sont toujours beaucoup plus graves que l’enfant pécheur ne l’imagine. Un impair est une erreur dont il faut prendre conscience, de nombreux impairs ne vous rendent pas fréquentables.

Tel est l’état peccamineux : Dieu vous pardonne mais si vous ne vous corrigez pas, la grâce de la pénitence s’étiole et vous ne pourrez plus vous relever. Le péché vous deviendra habituel et Satan vous accompagnera de plus en plus, vous incitant à commettre de nouveaux péchés, et de plus en plus. L’habitude émousse et l’habitude du péché rend le péché habituel. Le démon le sait, il s’en réjouit non par gentillesse à votre égard ou par fraternité, mais par haine de vous et de Dieu. Il vous enlisera de plus en plus dans le péché et quand l’heure de la mort physique arrivera, il vous emportera avec lui dans les abysses de l’enfer éternel.

Ainsi en est-il pour de nombreux enfants de Dieu qui ne tiennent pas leur rang, qui ne se rendent pas compte de leur dignité d’enfants divins, du modèle et de l’exemple que leur responsabilité d’enfant de Dieu leur a dévolu. Dieu est Dieu et Ses enfants doivent Lui ressembler. S’ils ne Lui ressemblent pas, c’est comme s’ils n’étaient pas Ses enfants et, en conséquence, leur demeure n’est pas auprès de Lui.

Je vous aime, Mes chers enfants, et Je désire tant que vous preniez exemple sur Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait homme, en qui vous pouvez croire, que vous pouvez imiter et à qui vous pouvez donner toute votre confiance.

Que Dieu soit béni, imité et qu’Il soit connu de la terre toute entière ! Tel est le vœu de tous Ses enfants bien-aimés et dévoués.