La Sainte Eglise

Jeudi 11 février 2021

La communion eucharistique

Je suis Dieu, le Père le Fils et le Saint Esprit, Dieu Un et Trine, Tout Puissant et Perpétuel. Je donne Ma Vie à ceux qui Me sont fidèles et leurs vies s’épanouiront magnifiquement en se nourrissant de la Mienne.

Je Me donne à vous, Mes très chers enfants, Je Me donne à vous et pour vous. Votre communion à Mon Très Saint Corps est une merveille que Dieu a donnée aux hommes pour qu’ils puissent se nourrir de Ma Vie, s’unir à Elle et se fortifier en Elle. Ma Vie est une nourriture réelle, elle donne la vie à votre âme et même à votre corps destiné à la résurrection finale.

Mon Corps est reçu immolé, Mon Sang est reçu versé, Mon Ame est reçue étincelante et Ma Divinité est reçue pour que vous soyez en Elle éternellement.

Ce don de l’Eucharistie est un don ineffable, incommensurable, inouï. Il vous fait participer dès ici-bas à votre destin éternel et si vous communiez très souvent, Je vous attire à Moi en peu plus haut en chaque communion. Vous devez Me recevoir avec humilité, avec amour mais aussi avec contrition car les fautes que vous avez faites sont déposées en Ma Miséricorde et en Mon Amour. Et après M’avoir reçu sincèrement et avec ferveur, Je vous reçois à Mon tour en Ma Vie.

Vous Me recevez et Je vous reçois, Je Me donne à vous et Je vous attends en Moi. Je me dispense et le fais auprès de chacun de vous individuellement et de manière très particulière, chacun étant différent mais tous, vous avez besoin de Moi, de Ma Personne, de Mon Amour, de Mon aide, de Mes prévenances.

Je Me donne à vous en la Sainte Eucharistie : c’est un don que Je vous fais de Moi tout entier. En la Sainte Eucharistie, vous recevez le Dieu Un et Trine, Jésus-Christ immolé mais vivant en Son Ame et en Sa Divinité, Jésus-Christ adorant Dieu le Père, en pleine communion avec le Saint Esprit.

Je Me donne ainsi, oublieux de Moi mais soucieux de vous. Je connais votre nom, votre personne, votre âme, votre ange gardien qui vous accompagne à la Sainte Table, rien de vous ne M’est inconnu, vous êtes pour Moi un livre ouvert dans lequel toutes les pages ont été lues, comprises et soupesées. Pour les âmes en état de grâce, votre livre est tout grand ouvert mais pour les autres, ceux qui communient avec légèreté ou en état de péchés non absous, leur livre est récalcitrant. Je connais son contenu même si vous le tenez fermé, Je Me donne à vous tout de même car Je ne Me refuse pas quand le prêtre Me donne à vous de bonne foi, mais le fait de Me recevoir sans avoir préparé votre demeure à Ma venue est un affront de plus.

Celui qui Me reçoit en une âme comparable à un taudis ne M’est pas agréable, il M’insulte et il commet une faute supplémentaire. Plus la personne que l’on reçoit dans son intimité est élevée, plus il est convenable sinon nécessaire de veiller à nettoyer les lieux. Vous recevez le Roi des rois en votre pauvre demeure. Si elle est propre et décorée le plus agréablement possible, Je M’y plairai et souhaiterai y rester. Par contre, si elle est sale et repoussante, y pénétrer ne Me fera pas plaisir, pire, Je ne resterai pas en présence de ce qui Me fait horreur : le péché non contrit.

Mes chers enfants, soyez sains et saints. C’est ainsi que Je serai heureux en votre demeure, celle de votre âme, mais ne Me recevez pas comme vous n’oseriez pas le faire pour vos amis ou vos invités de marque. Je vous ai aussi accordé la possibilité de nettoyage[i], usez-en à foison ! Nettoyez, brossez, polissez, et que votre âme soit belle et rutilante pour y recevoir le Maître de l’univers.

Je vous bénis, Mes très chers enfants, Je suis heureux de votre accueil et, surtout, soyez sûrs et certains que Je remarque l’ordre et la sainteté de votre âme.


[i] Le sacrement de pénitence ou confession.