L’humanité

Vendredi 12 février 2021

Le mariage, le divorce

Mon Amour pour les hommes est immense, tellement plus grand que le plus grand amour de la terre. L’amour est un aimant quand il remplit le cœur de celui qui le reçoit. Cet amour est comme un aimant et toute personne qui le reçoit en est réconfortée. Lorsque J’aime, Je donne, lorsque tu M’aimes, Je te reçois.

L’amour réciproque est vivifiant, l’amour absent est comme un ciel gris, chargé et réprouvant. Quand un être humain donne son amour et qu’il reçoit celui d’autrui en retour, il est heureux. Quand il donne et ne reçoit rien en retour, il est plombé. C’est l’amour-échange qui donne à la vie tout son charme, tout son bonheur.

Des amoureux sont heureux, des divorcés ne le sont pas et pourtant les protagonistes ont voulu ou accepté de divorcer. Je ne parle pas ici de ceux qui ont voulu un mariage heureux, s’y sont appliqués mais n’ont pas été suivis. En cela, le sacrifice de l’amour est une épreuve et, comme tout sacrifice offert dans la paix de l’âme, Jésus-Christ l’accepte comme toute offrande difficile mais volontaire.

Quand le divorce se produit dans un ménage, c’est une grande peine pour tous les membres de la famille. C’est l’aboutissement d’un échec et chacun des époux est en échec. Qu’auraient-ils pu faire pour ne pas en arriver là ? Quels sacrifices n’ont-ils pas faits ? C’est cette question que beaucoup ne se posent pas. « J’avais des droits et ils n’ont pas été respectés » ! N’est-ce pas plutôt cela que l’on entend ? Quels sont ces droits non respectés ? S’agit-il d’égoïsmes, de couverture tirée à soi, d’oubli de l’autre, d’absences dues à des motifs valables mais non acceptés ? Qu’en est-il de tous ces manquements d’amour, de compréhension, d’indulgence, de pardons ? N’a-t-on pas trop pris en compte ses propres amertumes et oublié les obligations, professionnelles ou autres, auxquelles le conjoint était tenu ? Qu’est-ce que le véritable amour ? N’est-ce pas la joie d’autrui, la confiance d’autrui, la quiétude d’autrui ? Est-ce aimer que de vouloir tout pour soi ? N’est-ce pas aimer que de vouloir tout pour l’autre ? Quand on aime, on ne compte pas, dit un dicton. Oui, c’est bien cela, il faut être prêt à tout supporter, à vouloir le meilleur pour l’autre et rien pour soi si telle en est la nécessité.

L’autre d’abord, moi ensuite. Y aurait-il tant de divorces si les deux parties pensaient à l’autre d’abord ? Cette seule question résoudrait tant de mésentente ! L’autre d’abord, les enfants d’abord, et moi après eux. Quand la relation entre époux est neuve, tout va bien, tout est rose et pourquoi ? Parce qu’on pense en général plus à l’autre qu’à soi, dans le feu de la nouveauté. Et puis, le moi, l’égo reprend le dessus. Et le mariage, dans lequel souvent on ne prie pas ensemble, commence à se fissurer. L’égo reprend ses « droits », comme s’il en avait !

Jésus-Christ sur la Croix n’a pas invoqué Ses droits ; sur la Croix, Il a demandé à Son Père – et notre Père – de pardonner aux pécheurs car, a-t-Il dit, ils ne savent pas ce qu’ils font. Il a pardonné au bon larron mais le mauvais larron a continué à ne penser qu’à lui-même. Il a donc insulté, proféré des anathèmes mais rien ne lui a profité. Le bon larron, en revanche, a demandé pardon et a justifié le Seigneur qui, disait-il, était crucifié sans péché tandis qu’eux avaient mérité leur sentence.

Quelle différence entre la bonté et la malice ! L’un est encourageant, réconfortant, l’autre est maléfique. Il n’apporte rien, n’aide pas, ne réjouit pas.

Chers enfants, faites bénir votre mariage à l’église, devant Dieu et devant les hommes, pas seulement auprès d’une administration qui classe des dossiers. Le mariage est naturel, depuis le début de l’humanité il s’est répété de génération en génération, c’est une œuvre de génération pour que l’humanité perdure. Si elle n’était qu’une œuvre de réunion de deux êtres, pour eux et seulement pour eux, elle serait stérile. Elle est instituée pour la génération et pour l’humanité. Elle doit donc être généreuse, oublieuse de soi et peupler le Ciel d’enfants de Dieu, de frères et sœurs de Jésus-Christ dans l’union avec le Saint Esprit.

Priez en famille. Si vous ne l’avez jamais fait, il est temps de commencer à le faire. Si vous mettez Dieu au centre de votre maison, au centre de vos vies, L’intégrant à vos activités quotidiennes, Il vous apaisera, Il vous chérira et le bonheur entrera dans votre famille.

La Sainte Famille est l’exemple le plus parfait d’un bonheur dont Dieu est le centre, l’objectif, et à Qui l’on est totalement soumis. Qu’Il soit béni dans tous les foyers du monde ; priez dans toutes les joies et les difficultés. Ainsi soit-il.