Le jugement

Lundi 22 février 2021

L’Extrême Onction et le jugement particulier

Les temps sont mauvais et ils le deviendront plus encore. J’ai souffert sur la Croix pour tous les temps et ceux-ci, votre temps, Mes enfants, ne M’étaient pas inconnus. J’ai souffert pour la fin des temps parce que tant mourront qui ne sont pas prêts, qui redoutent la mort parce que leur vie terrestre leur semble l’unique vie et qu’ils ne savent rien de ce qui les attend. J’ai souffert grandement sur la Croix pour tous les temps de la terre et aussi particulièrement pour le temps de l’apostasie. Ce temps est le vôtre, Mes enfants, et bienheureux sont ceux qui n’y sont pas tombés.

Cette apostasie est l’œuvre du démon qui se cache dans l’ignorance de la foi, dans le rejet de la foi, dans l’inconstance et dans l’égoïsme, ces péchés qui ruinent le Plan de Dieu sur chaque âme, Sa Rédemption et Son Amour inconditionnel. Les âmes qui mourront, quitteront la terre pour la plus grande partie sans le secours de la religion catholique : sans le sacrement de l’Extrême Onction, ce sacrement si doux et si consolant. Les âmes craignent ce sacrement à cause du moment où il est donné, et ces pauvres âmes ne se doutent pas de l’importance de ce sacrement dans le grand voyage qu’il précède. C’est comme si le voyageur préférait partir sans ses valises plutôt que de les voir parce qu’elles préfigurent le voyage. N’est-ce pas étrange ? Préférer partir sans bagage et arriver nu à destination plutôt que d’envisager arriver propre et paré ! Quelle incongruité ! Quelle ignorance, quel manque de foi ! Le sacrement de l’Extrême Onction est un sacrement de vie et l’on préfère s’en passer plutôt que de s’assurer un voyage en bonne santé !

Quand la foi sera de nouveau vive sur la terre, dans le temps de Mon Règne, les âmes ne dédaigneront plus ce sacrement de vie à l’heure de leur mort terrestre. Ils le voudront et en seront reconnaissants. Et quand Je les accueillerai ensuite dans la vie éternelle, Je serai heureux d’accueillir des âmes bien belles et bien propres, disposées à Me voir et à Me révérer.

Mes très chers enfants, vous êtes proches de ce temps où vous serez nombreux à quitter la terre et à vous soumettre à votre jugement individuel. Ce jugement personnel et individuel qui suit toute mort terrestre est un moment impressionnant, magnifique quand l’âme est récompensée pour tout le bien qu’elle a fait sur la terre, mais il est terrifiant pour celles qui n’auront pas tenu compte des préceptes divins.

Ce jugement particulier est le rapport divin de vos actes bons et moins bons, ou même mauvais, de votre cycle terrestre. Ce rapport de Dieu est infaillible, Il a tout vu, Il sait tout et Il est le juste Juge de votre vie. Rien ne Lui est caché, Il lit en vous comme dans un livre ouvert et chaque ligne Lui est connue. Si vous avez commis des fautes, même petites, Il le sait et Il vous jugera pour elles. Vous ne serez rien devant Lui, votre personne a été créée par Lui et vous serez comme Sa réalisation sauf pour tout ce qu’Il aura laissé à vos bonnes ou mauvaises intentions.

Le résultat de votre vie, les conséquences de toutes vos actions, les bonnes, les moins bonnes et les mauvaises, seront comme marquées en votre âme et vous serez comme le livre ouvert de votre vie devant Lui. Qu’aurez-vous à Lui dire qu’Il ne sache ? Il vous regardera d’un tel regard de bonté que le méchant s’effondrera et que le bon sera illuminé. Il parlera, peut-être, ou Il ne dira rien, et le méchant sera hors de Sa vue sans qu’Il n’ait à lui demander de se retirer. Le bon sera regardé avec Miséricorde car peu seront blancs comme neige. Les uns partiront pour le purgatoire et bien d’autres auront encore un long chemin à accomplir parce que bons mais ignorants, ils ne sont prêts pour aucun des chemins de vie céleste.

Ceci est une réalité et ne change rien aux fins dernières : le Ciel, le purgatoire et l’enfer. Le purgatoire est un lieu de privation, de satisfaction et de purification, mais quelle peine donner par le juste Juge à un homme qui ne sait rien et qui, quoiqu’humainement bon, n’a rien mérité pour le bonheur du Ciel ? Sa besace est vide comme l’enseigne la foi catholique : ne reçoit aucun mérite celui qui n’offre rien en union avec la Croix de Jésus-Christ. L’humanitaire n’est pas la charité, l’acte bon peut être fait autant par le païen que par l’enfant de Dieu. Si l’acte bon n’est pas fait par amour de Dieu, tel que vous l’enseigne la prière « Acte de Charité », il reste bon mais il ne vaut pas pour acquérir le Ciel. Sans la grâce, sans le sacrement de baptême (sous une de ses trois formes : le sacrement, le baptême de désir, le baptême de sang), l’homme n’est pas en mesure de « mériter »; or Jésus-Christ est venu vous sauver et vous donner la grâce de mériter à Sa suite.

Les hommes qui meurent sans avoir reçu cette grâce de mériter à Sa suite, ceux-là ne peuvent être sauvés. Mais Dieu connaît les âmes, leur histoire, leur éventuelle bonne volonté, et s’ils n’ont pas à être condamnés, Dieu, le juste Juge, le sait et ne les condamne pas.

Tel est le Plan de Dieu pour les âmes : les sauver par la Croix de Jésus-Christ, mais pas sans cette Croix victorieuse. Il faut y adhérer pour être sauvé, il faut L’aimer pour être sauvé, il faut mériter pour être sauvé. Aimer son prochain pour l’amour de Dieu est le second grand commandement tel que Je l’ai cité au cours de Ma vie publique (Mt 22, 39); celui qui aime son prochain mais non à cause de Moi, ne M’aime pas et son amour pour le prochain est vain. Oui, celui qui aime son prochain comme un païen, ne l’aime pas à cause de Moi et cet amour est vain. Celui qui aime son ami ou son ennemi à cause de Moi possède un amour qui ‘mérite’. Celui qui aime son ami mais non son ennemi, parce que son amour lui vient de sa nature, ne gagne aucun mérite et son œuvre est vaine.

Tout ce que vous faites, faites-le pour Jésus-Christ qui vous a sauvés sur la Croix. Si vous ne vous unissez pas à la Croix, vous perdez la vertu de Rédemption parce que vous ne la recherchez pas.

Les âmes qui ne peuvent bénéficier des mérites de la Croix de Jésus-Christ parce qu’ils ne la connaissent pas, ne sont pas condamnées pour autant. Le Seigneur n’a-t-Il pas dit à Ses apôtres : Il y a beaucoup de demeures dans la Maison de Mon Père (Jn 14, 2), et Je les conduirai à Moi s’ils le veulent et quand Ils le pourront.