Notre Seigneur Jésus-Christ

Samedi Saint 3 avril 2021

La Passion du Seigneur Jésus-Christ

Je suis le Très Haut et la mort de Mon Corps sur la Croix fut d’une très grande et dramatique douleur. Dramatique parce que le déicide commis en ce vendredi, veille du grand sabbat, fut le plus grand crime de tous les temps. Tuer son Dieu incarné fut un péché inimaginable !

Sur la Croix, Je M’investissais encore auprès de Mon Père céleste, Lui demandant de pardonner ce crime car les malheureux, emportés par leur cruauté et leur orgueil vénéneux, étaient aveuglés et n’imaginaient même pas l’immensité de leur péché. Ils Me traitaient comme un homme qui avait attenté à leur pouvoir et leur fureur était si grande que toute explication ou tout adoucissement leur était impossible.

C’est ainsi que, détesté, Je fus condamné à cette mort cruelle de la crucifixion mais, de plus, livré aux coups sanglants de la flagellation. Peu de condamnés subirent comme Moi les deux châtiments. Cette flagellation fut particulièrement douloureuse car, voyant que Je ne M’évanouissais pas, les bourreaux s’acharnèrent sur Moi au-delà de ce qui était normalement prévu. Ensanglanté de partout, Je fus recouvert d’un manteau rouge par dérision de Ma dignité royale et divine, et couronné méchamment d’un amas piquant de grosses épines qui me fut placé sur la tête et enfoncé à coups de roseau.

Je fus présenté ainsi à Pilate et aux autorités juives, et leur cruauté fut renforcée à la vue de Ma misère. Ponce Pilate fut ému mais ce sentiment de pitié n’était qu’un sentiment, non une volonté. Après quelques essais d’objection face à la volonté des autorités juives, il leur céda et devint même ami du roi Hérode qui, lui aussi, recherchait Ma mise à mort.

Je fus donc chargé de Ma Croix et Ma si douloureuse Passion continuée. Je fus fustigé, injurié, méprisé et frappé pendant Ma marche douloureuse vers le Golgotha et là commencèrent le très douloureux étirement de Mes membres et la constante suffocation trois heures durant. Je demeurais conscient et souffris pleinement toutes les affres de cette situation pitoyable, cruelle et violente.

Je pardonnais à Mes bourreaux, à tous ceux qui Me voulaient du mal, au larron repenti et pénitent, Je confiais Ma Mère au disciple Jean qui était resté auprès d’elle et qui, seul parmi les disciples, était auprès de Moi. Je confiais l’humanité à Ma Mère très sainte, Je bus du vinaigre en guise d’apaisement de Ma soif, soif physique mais aussi soif de toutes ces âmes pour lesquelles Je M’offrais à Mon Père du Ciel en sacrifice. Lorsque Je décidais de laisser la mort du corps opérer son triste cours, Je poussais le cri du dernier combat qu’il Me fallait encore livrer : le combat invisible de Mon Ame face aux démons, la horde complète qui, réjouie, s’apprêtait à M’emporter dans leur Abîme. La Force et l’Autorité dont Je dus faire preuve fut exemplaire et particulièrement du fait de tout ce que J’avais déjà enduré. Je Me libérai de leur étau et les convainquis de Ma Puissance, de Ma Victoire totale sur eux et de leur bannissement. J’étais le Maître de Mes Amis mais aussi de Mes Ennemis et ils le surent pour l’Eternité.

Au cours de cette douloureuse Passion, Je priais Mon Père du Ciel sans relâche et Il Me donnait la force exceptionnelle dont J’avais besoin pour entamer ce si pénible parcours. Chaque seconde était éprouvante et si le Père ne M’avait pas donné la Main, Me soutenant ainsi tout au long de la Passion, peut-être n’aurais-Je pas pu la vivre aussi parfaitement. L’Esprit divin Me confortait et Sa Vie divine ne cessait de couler à flots en Moi. Sa puissante vitalité M’obtint de conserver tous Mes esprits pendant ces heures ténébreuses et de ne lâcher à aucun moment.

Quand Je ressuscitais dans la profondeur de la nuit du troisième jour, la Sainte Trinité fut consolée de la chute de l’humanité, Elle n’avait plus que pitié et tendresse pour elle et Sa Miséricorde ne devait plus lui faire défaut.

Le Saint Esprit déversa sur elle Ses Sept Dons et, relevée de sa faute originelle, les élus parmi elle étaient de nouveau Ses enfants bien-aimés et attendus.

Que la Paix du Seigneur soit avec vous, Mes enfants. Vous êtes sauvés, il ne vous reste plus qu’à marcher à Ma suite et selon Mon enseignement. Je vous bénis et vous aime assurément.