Lundi 31 janvier 2022
Marie-Madeleine
Lazare, Marthe et Marie étaient frère et sœurs et, comme tous les Juifs pieux, ils attendaient le Messie. Quand J’ai commencé Ma vie publique, ils ont entendu parler de ce prophète et, hors Marie-Madeleine, ils sont rapidement venus M’écouter. C’est alors que, M’ayant entendu, ils en parlèrent à Marie qui, elle aussi, vint M’écouter. Elle se convertit à Mes paroles et fut ensuite de Mes disciples.
Elle, Marthe et Lazare furent comme ma famille proche tant leur présence au cours de Ma vie publique Me fut précieuse. Sa présence à Mon tombeau le matin du jour de Ma Résurrection Me fut précieuse aussi et elle fut chargée d’apporter la nouvelle de Ma Résurrection à Mes apôtres.
Elle, Marthe et Lazare furent Mes très proches à tel point qu’aucun autre n’est mentionné dans les Evangiles comme faisant partie de Mon cercle amical immédiat. Il y eut bien d’autres familiers qui M’étaient proches mais Lazare, Marthe et Marie avaient un rang tout particulier et ils le savaient. Ils étaient prêts à donner leur vie pour Moi si cela leur eût été demandé et ils quittèrent Israël pour la Provence laquelle, à leur époque, était sous domination romaine. Ils arrivèrent par la mer et ce n’est pas une légende.
La tradition raconte que Marie-Madeleine fit pénitence le reste de ses jours et elle est maintenant au Ciel aussi proche de Moi qu’elle l’a été sur la terre. Il en est de même pour Marthe et Lazare.
Gratifiée de tant de grâces, elle fit pénitence en Provence et elle vécut dans la grotte de la Sainte Baume. Cette pénitence la grandit en sainteté et pendant ses dernières années, elle était déjà au Ciel en esprit tout en étant encore corporellement sur la terre. Sa connaissance de Mon Amour et de Ma Passion, et puis de Ma Crucifixion, la toucha si profondément que seule la pénitence lui donnait la force de continuer à vivre. Elle avait une telle profondeur d’amour et de connaissance de Mes souffrances que le don d’elle-même lui paraissait la seule possibilité pour continuer à vivre sur la terre.
Lorsque Je vins la chercher, mettant ainsi un terme à sa vie physique, elle s’élança vers le Ciel car elle en avait déjà effectué toutes les étapes pendant ses dernières années de vie sur terre. Peu d’âmes sont, comme elle, prêtes pour le Ciel dès leur départ de la terre et elle y entra triomphante et heureuse pour l’éternité.