Jeudi 15 octobre 2020
Les amitiés particulières
Quand J’étais sur la terre au milieu des hommes, J’étais heureux d’être dans Mon territoire, la Judée, Israël, la Terre Promise, Ma terre. Oui, la Judée [et les autres lieux de la terre d’Israël] était bien Ma terre, J’étais son Seigneur et Hérode y occupait Ma place. Hérode était curieux de Moi mais il était tout sauf Mon disciple. Il avait la charge de tétrarque, ce qui veut dire qu’il gouvernait un territoire au nom des Romains et le gouverneur romain lui était directement supérieur. C’est ainsi que les relations entre Hérode Antipas et Ponce Pilate étaient celles du conquis à l’égard du conquérant jusqu’au jour où ils s’entendirent à Mon propos. En effet, l’évangile affirme (Lc 23, 22) : « Ce même jour, Hérode et Ponce Pilate devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant. »
C’est le Vendredi Saint, jour de Ma Passion et de Ma Mort sur la Croix, que Ponce Pilate et Hérode se réconcilièrent ; J’en fus le motif mais non à Mon avantage. C’est leur condamnation du Fils de l’homme, l’Oint de Dieu, Dieu Lui-même, qui les réunit et J’en fus crucifié.
C’est ainsi que les hommes peuvent s’entendre, sur un motif malveillant, sur une tricherie, sur un fait coupable, et c’est ainsi qu’ils s’entraident dans le mal. C’est ce qu’on appelle une amitié particulière, parce qu’elle est fondée sur le mal, l’erreur assumée, la volonté de flétrir la Parole de Dieu. C’est une amitié malveillante que Je veux accuser aujourd’hui. Combien d’entre Mes créatures de la terre s’entendent pour commettre une action mauvaise et s’encouragent dans leur animosité ! Cette amitié particulière est un péché très grave parce que la faute est d’autant plus grande que les coupables sont nombreux à la commettre. Plus un ‘grand’ de ce monde s’entend avec un autre ‘grand’ pour nuire à un plus petit, plus ils s’encourageront dans leur initiative et moins ils en mesureront la gravité. Leur supériorité les absoudra et ils croiront même que leur cause était juste.
Ainsi en est-il en ce monde du XXIe siècle ; les députés en grand nombre votent pour l’avortement et les petits qui en souffrent et en souffriront sont tellement petits qu’ils ne sont pratiquement jamais vus. C’est ainsi que se sont produit des génocides, des meurtres, des décisions gouvernementales qui abandonnent leurs administrés à la mort ou à la vindicte populaire. Ainsi, en Algérie où la France a laissé les Harkis être massacrés horriblement par les représailles des émeutiers restés dans la place, ou encore comme les vengeances après les guerres où la foule fait justice, portés les uns et les autres, ensemble, par leurs semblables. Telles sont les terribles amitiés particulières, fondées sur le mal, la peur, l’orgueil ou encore le manque de bon sens. La faute grave est commise et l’homme l’a perpétrée sans même y avoir vraiment réfléchi ; il a été emporté avec autrui.
La délation
Mes très chers enfants, déjà dans le confinement du début de cette année, vous vous êtes accusés les uns les autres. Cela s’appelle de la délation. Si le voisin n’observait pas certaines consignes, il était dénoncé facilement. C’est ainsi que commencent les dictatures : les proches sont vos surveillants alors qu’ils devraient être vos amis et vos soutiens. Vous aurez besoin les uns des autres quand les temps mauvais seront votre quotidien. Aimez vos voisins, soyez leurs amis, non leurs délateurs.
La charité, qui est une vertu, vous aidera alors que les malversations, les inimitiés, les égoïsmes seront des difficultés supplémentaires. Et finalement, ces manquements vous entraîneront vers de plus grands manquements et cela jusqu’à la fin dernière : l’enfer – car le ciel, dans ce cas, ne se peut.
Je vous aime, Mes très chers enfants, faites-vous des amis de vos voisins, ne les trahissez pas. Faites le bien et non le mal, entendez-vous pour le bien, non comme Hérode et Ponce Pilate pour accomplir un grand mal. Que votre bonne volonté soit votre première vertu et toutes les autres vertus suivront.
Les temps qui viennent seront très durs pour certains, un peu moins pour d’autres, mais tous vous serez touchés. Aidez-vous entre vous, ne vous accusez pas et n’entretenez pas de mauvais rapports entre vous. La guerre est une grande plaie, ne l’aggravez pas en vous dénonçant les uns les autres.
Que Dieu soit béni, Il vous protègera et Il est auprès de vous.